Appellation Saint-Véran

Village de Saint-Véran // Photo DR BIVB & Armelle photographe

 

En Bourgogne, les appellations viticoles ont leur hiérarchie, et l’Inao (Institut national de l’origine et de la qualité) distribue de temps à autre des « promotions ». Quelles sont les parcelles concernées ? Dans combien de temps ? Toutes les réponses dans cet article.

 

Très bientôt : des 1er crus en pouilly-loché et pouilly-vinzelles

Après la reconnaissance de 1er crus en pouilly-fuissé en 2020 – une première dans le Mâconnais – les très proches appellations, pouilly-loché et pouilly-vinzelles doivent elles aussi voir leurs plus belles parcelles bénéficier de ce classement de prestige. Les dossiers sont bien avancés, mais il faudra attendre le millésime 2024 pour les voir aboutir. Une question de mille-feuille administratif…

 

À moyen terme : des 1ers crus à Saint-Véran et Marsannay

Voilà deux autres dossiers solides, mais un peu moins avancés : la reconnaissance de premiers crus à Saint-Véran (Mâconnais), ainsi qu’à Marsannay (Côte de Nuits). Les demandes sont en bonne voie, mais inutile d’espérer un aboutissement avant 2025.

 

Un jour peut-être : Dijon, Lugny et de nouveaux grands crus

Dijon veut sa propre dénomination complémentaire au sein de l’appellation Bourgogne. Certains vins de la métropole s’appelleraient donc « Bourgogne côte dijonnaise » ou lieu de Bourgogne. On reste au premier niveau d’appellation, mais avec une aire géographique plus resserrée et un brin de prestige supplémentaire. La demande, effectuée cette fin d’année 2022, n’en est qu’à ses débuts.
Par ailleurs, le village de Lugny, qui bénéficie d’une appellation de niveau régionale en Mâconnaise, demande son passage à l’échelon « village », au même titre que des pouilly-fuissé ou viré-clessé. Là encore, il faudra attendre quelques années.
Enfin, au somment de la hiérarchie, quelques premiers crus de Côte d’Or se verraient bien grands crus. On pense aux Rugiens à Pommard, ou aux Saint-Georges à Nuits-Saint-Georges. La qualité et la renommée sont là. Mais attention : on touche ici à un sujet politiquement comme économiquement sensible. Il faudra s’armer de patience…

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