« Le Chapitre », « Montrecul » ou encore « Tonnerre » : devenez incollable sur les bourgognes « identifiés », également nommés « appellations régionales plus dénomination complémentaire », qui font partie des plus beaux rapports qualité/prix de la région.
Tous les amateurs de vins connaissent l’AOC bourgogne, qui s’étend sur plus de la moitié de la région viticole, en rouge comme en blanc. À l’échelon le plus bas de la hiérarchie des crus, ces vins, souvent réputés pour leur fraîcheur et leur sapidité, sont aussi les plus abordables de ce vignoble.
Mais l’aire d’appellation est vaste, et pratiquement tous les vignerons ont au moins un « bourgogne » dans leur gamme. Comment s’y retrouver? L’une des astuces consiste à s’intéresser aux bourgognes identifiés. Bien que situés dans l’appellation bourgogne, ces terroirs bénéficient d’une mention complémentaire, signe d’une typicité bien identifiée.
Ces bourgognes identifiés sont au nombre de 13 :
– « Chitry » : des blancs, rouges et rosés produits dans ce village situé entre Chablis et Auxerre
– « Côte Chalonnaise » : des Bourgognes de caractère, proches des Mercurey, Givry et Montagny
– « Côtes d’Auxerre » : des rouges croquants et des blancs délicats venus de l’Yonne
– « Côte d’Or » : l’une des mentions les plus récentes. Les vignes flirtent avec les prestigieuses Côte de Beaune et Côte de Nuits
– « Côtes du Couchois » : au sud de Santenay, des rouges tanniques avec un très beau potentiel de garde
– « Côte Saint-Jacques » : un tout petit vignoble à l’extrême nord de la Bourgogne, et l’un des terrains de jeu préférés du pinot noir
– « Coulanges-la-Vineuse » : Ce village proche de Chablis offre des rouges friands, très faciles à accorder
– « Epineuil » : toujours dans le Chablisien; on y trouve des rouges élégants et fruités, trop peu connus
– « Hautes Côtes de Beaune » : le vignoble surplombe la Côte de Beaune comme son nom l’indique, offrant des terroirs similaires avec un regain de fraîcheur. En rouge comme en blanc.
– « Hautes Côtes de Nuits » : idem sur les hauteurs de la Côte de Nuits
– « La Chapelle Notre-Dame » : Une rareté de Ladoix Serrigny, en rouge seulement
– « Le Chapitre » : À peine plus de 5 hectares à l’extrême nord de la Côte de Nuits, à Chenove, d’où naissent de rares pinots et chardonnays
– « Montrecul » ou « Montre-Cul » ou « En Montre-Cul » : parmi les rares vins du Dijonnais, un vignoble en pleine renaissance
– « Tonnerre » : le chardonnay dans sa version citronnée et iodée, à quelques encablures de Chablis
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— Vins de Bourgogne (@VinsdeBourgogne) June 29, 2021
Certains de ces vins sont rares, comme le Bourgogne La Chapelle Notre-Dame, qui n’occupe que 2 ha dans la commune de Ladoix-Serrigny, non loin de Beaune. D’autres, comme le Bourgogne Côte Chalonnaise, se trouvent beaucoup plus facilement dans les caves.
Mais tous ont un point commun : leur excellent rapport qualité prix. Peu connues donc peu valorisées, ces mentions témoignent pourtant d’une sélection particulièrement qualitatives au sein de l’appellation. D’ailleurs, la mention complémentaire rime souvent avec promotion à venir dans l’échelon supérieur des vins de Bourgogne : les « Villages ». Ce fut le cas pour les rouges d’Irancy, ou plus récemment les blancs de Vézelay.
Qu’est devenu ‘Bourgogne Le Chapitre’ ?
C’est un oubli en effet, merci pour votre vigilance Miekel!