L’organisation internationale de la vigne et du vin a annoncé, lundi 12 juillet, que son siège serait déplacé de Paris à Dijon. La capitale bourguignonne était en concurrence avec Reims et Bordeaux pour accueillir l’organisation.
Composée d’experts venus des 48 pays membres, c’est l’institution qui harmonise les règles en matière d’œnologie pour les vignobles du monde entier. L’organisation internationale de la vigne et du vin, souvent appelée « ONU du vin », va siéger à Dijon, à deux pas des vignobles de Nuits-Saint-Georges et de Beaune.
La capitale de Bourgogne a été choisie par le gouvernement français – qui paye le loyer de l’OIV en vertu d’un traité, et a donc son mot à dire – au détriment de Reims, capitale de la Champagne, et de Bordeaux.
Avec le soutien de la Romanée-Conti
Chaque ville avait ces derniers mois fait « campagne » en faveur de sa candidature. De son côté, Dijon avait notamment insisté sur sa position au sein de la zone des climats de Bourgogne, qui correspond grosso modo aux côtes de Beaune et de Nuits, une zone inscrite depuis 2015 au patrimoine mondial de l’Unesco. Parmi les soutiens de la candidature figurait Aubert de Villaine, cogérant du domaine de la Romanée-Conti. La vigneron a cité, lors d’une conférence de presse, le vignoble de Bourgogne comme « modèle de la viticulture de terroir ».
Le futur siège se trouve au cœur de Dijon, entre le centre-ville et la cité internationale de la gastronomie et du vin. Dans un communiqué, la ville annonce que le lieu mis à disposition représente «un ensemble patrimonial, d’une superficie de près de 2000 mètres carrés, qui comprend notamment l’hôtel particulier, Bouchu dit d’Esterno, l’un des plus importants hôtels particuliers construits au milieu du 17ème siècle. »