Souvenez-vous, il y a quelques mois nous nous extasions sur la qualité du millésime 2018 et l’état extrêmement prometteur des raisins en Bourgogne, en noirs comme en blancs, de Chablis à Mâcon en passant par la côte de Beaune, la côte chalonnaise et la côte de Nuits.

Un printemps idéal

Entre-temps les vendanges ont eu lieu, et, petit ou grand miracle, il n’y a pas eu de catastrophe climatique ou d’inconvénients majeurs. Résultat : une récolte magnifique, qualifiée très rapidement d’exceptionnelle, mais en plus la quantité était là…Et ça c’est extrêmement rare : en général la profusion nuit à la maturité et donc à la qualité.
En 2018 ce n’était pas le cas et ça a réchauffé le cœur de tous les viticulteurs de Bourgogne qui ont pour certains vécu des années très difficiles avec plusieurs fois des très petites récoltes. Ça rassure également les consommateurs fidèles de Bourgogne pour freiner un tant soit peu l’inflation qui touche les vins de Bourgogne depuis quelques années, en imaginant pourquoi même quelques baisses de prix ?

Les raisons d’une telle qualité : un printemps sans problèmes météo, une fleur très homogène et des grappes impeccables, suivi d’un été chaud et sec…avec de la pluie arrivant juste au moment ou la vigne commence à stresser..Idéal quoi !

Quoi qu’il en soit les vins sont maintenant en train d’être élevés, et certains vins blancs (d’appellation régionales pour la plupart), commencent même à être déjà embouteillés et commercialisés….et donc ?

Et donc promesse tenue : les vins sont d’une qualité remarquable, avec une très belle colonne vertébrale tout en étant intenses et complexes, alors que très très jeunes pour des Bourgognes.

Même s’ils sont encore peut-être dans une phase d’euphorie exubérante (il est possible qu’ils se referment dans les 6 mois), le potentiel est vraiment là et montre tout l’intérêt de ce millésime 2018 qui confirme être d’une très belle réussite en Bourgogne…et d’ailleurs dans les autres régions françaises de production !

 

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